dimanche 28 octobre 2007

Cook design


Voici la démonstration qu'un simple objet vulgairement utilitaire peut recevoir une forme puriste où se croisent les géométries élémentaires et le graphisme par le jeu des chiffres typographiques. Pour information, il est très efficace pour cuire les pâtes et les wursts. Voir: http://de.wikipedia.org/wiki/Richard_Sapper

vendredi 12 octobre 2007

Freedom design


C'est à la fin de la Grande Guerre qu'est apparu une chaussure destinée à la pratique du basketball. Ses performances en la matière n'étant pas des plus optimales, elle fut rapidement renvoyée sur le banc de touche. Vexée, elle s'en alla chatouiller les orteils des libertaires chevelus, des intellos farfelus, des baroudeurs mal rasés, des adolescentes en fleurs, des rockers en faux cuir noir, des collégiens sécheurs, des BCBG révoltés, des artistes exubérants, des top models sur le tard, des start'uppers en faillite, des sportifs bons derniers... Et bien sûr à la traîne... des fashions victimes.
Voir : http://www.converse.com
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dimanche 7 octobre 2007

Téou design


Si nos cœurs balancent encore à savoir si le téléphone cellulaire est un formidable progrès ou la pire des choses qui soit arrivée à l'espèce humaine, il n'en reste pas moins qu'il fallait un appareil pour porter sa démocratisation à la fin des années 90. La firme d'Espoo se chargea de cette mission et proposa en 1998 un appareil relativement léger, simple d'utilisation et dont la technique était largement à la hauteur pour le finnois moyen. Nommé 5110 ou 5130, il se démarquera pourtant de ses concurrents par ses formes légèrement arrondies qui décoinçaient l'appareil, mais surtout par l'utilisation d'un concept déjà expérimenté sur des modèles antérieurs, celui de la façade colorée et amovible d'un simple clip. En d'autres termes, vous pouviez habiller votre téléphone avec une multitude de robes, des plus pops au plus vulgaires, selon vos goûts(et mauvais goûts) et vos humeurs. Le téléphone lourd, complexe et réservé à la classe affaire se transforma en un objet intime qui reflétait au mieux la personnalité de son utilisateur. Le téléphone cellulaire venait sans le savoir de devenir le support de tous les transferts et tous les phantasmes de notre civilisation postmoderne (qui d'ailleurs n'attendait que ça). Voir : http://www.nokia.fi/
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jeudi 4 octobre 2007

Light design


Fils d'ébénistes, Bruno se lance dans la conception de meuble dans les années trente. Pour cela, plutôt que de s'acharner sur sa planche à dessin, Bruno préfère s'installer confortablement dans un fauteuil de salon ou de cinéma. Se laissant vraisemblablement emporter par la quiétude suédoise, il s'abandonne dans ses pensées pour laisser cours aux idées le plus pertinentes. Ce processus de création, un rien désinvolte, va pourtant devenir le fil conducteur de sa production. Il définira ses chaises selon le principe suivant : pour travailler, il faut être en position de repos... Puritanisme scandinave et mouvement moderne ne faisant qu'un, il s'essayera à la pureté des formes et des matières tout comme les éleveurs de buses et de corbeau ou comme Alvar. Gustavien de nature, il s'inscrira résolument dans la recherche de la lumière, denrée si rare et si convoitée sur les terres nordiques. Bois clair et sangle en lin seront sa grammaire. son vocabulaire : légèreté, décontraction, luminosité...
Voir : http://www.scandinaviandesign.com/bruno-mathsson-int/
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mardi 2 octobre 2007

Glass design


Danny n'est sûrement pas le premier à confondre l'univers industriel et la sculpture. Sur ce sujet, nous ne présentons plus la multitude de métallos qui soudent plus vite que leurs ombres. A la rouille et la graisse, Danny préfère les belles menuiseries en inox associées aux dalles de float les plus résistantes. Avec sa formation dans les écoles de la vieille Angleterre, une carrière d'architecte high-tech (comme on le disait à cette époque) lui aurait très bien convenu... Il n'en fut rien. Par colère ou par dévotion, Danny s'obstina à briser ses verres avec une certaine brutalité. C'est ainsi qu'il fit ressortir les teintes vertes et bleues qui vivent et se cachent dans la transparence du matériau. En insistant sur la cassure, il révéla la tension qui réside dans le verre et par ce biais, sa sensibilité insoupçonnée. Il ne manquait qu'une structure, pardon qu'un squelette d'inox pour porter l'ensemble et dévoiler l'animalité sous-jacente de ses compositions. Voir : http://www.dannylane.co.uk/
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